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Les vacances en VE de Sofie
« C’était vraiment cool », insiste Sofie, et elle ne parle pas uniquement de la météo. « Ce n’était pas la première fois que nous partions en vacances en voiture électrique, mais bien la première fois aux sports d’hiver. »
Destination : la station de ski Les Quatre Vallées en Suisse, un bon voyage de 840 km. Avec une voiture dont l’autonomie est en théorie de 335 km par temps hivernal, cela devient un défi de taille.
« En pratique, cette autonomie était correcte. Nous avons roulé en mode Eco et à 110 km/h sur les autoroutes, en partie pour éviter le péage. La vitesse est limitée à 80 km/h dans les tunnels en Suisse. » La voiture était assez bien chargée : 3 adultes, les valises et, bien sûr, le matériel de ski. « Un coffre de toit n’était pas vraiment nécessaire, cela n’a donc pas affecté notre autonomie. »
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La différence
« Nous avons constaté que nous roulions beaucoup plus calmement qu’avec une voiture à essence ou diesel, car nous remarquions que l’autonomie diminuait dès que nous dépassions les 110 km/h. Cela a été plutôt bénéfique : en roulant un peu plus lentement, nous étions plus attentifs et aussi plus détendus à l’arrivée. »
« Nous avons fait des pauses plus longues que lors des vacances d’hiver précédentes. Il nous a fallu environ 2 heures de plus, mais nous avons aussi délibérément évité les bornes de recharge sur les autoroutes. Avant, nous partions en matinée et devions ensuite chercher notre chalet dans l’obscurité le soir. Cette fois, nous avons passé la nuit sur la route et sommes arrivés en début de matinée. »
Planning et improvisation
« J’avais tout minutieusement planifié en amont. Nous avons divisé le voyage en étapes de 180 à 200 km et avons conduit chacun à notre tour. Nous avons également roulé d’une borne de recharge à l’autre afin que la batterie soit toujours prête à recharger et continuer la route. Lors de la sélection des stations de recharge, j’ai cherché des endroits avec six points de charge ou plus pour éviter de devoir faire la file. J’ai aussi choisi des bornes de recharge proches de l’autoroute pour lesquelles il suffisait de prendre la sortie et de profiter du paysage. »
« Nous n’avons pas rencontré de gros problèmes : la carte de recharge n’a pas été acceptée à l’un de nos arrêts, le point de charge ne fonctionnait pas à un autre endroit, mais il nous suffisait de rouler jusqu’au suivant et nous pouvions continuer notre route sans perdre trop de temps. »
Conseils pour les débutants
« En raison du froid, je comptais sur une marge un peu supérieure aux 20 % habituels. Restez entre 80 et 30 % de capacité pour éviter le stress en cas d’imprévu et si la prochaine borne de recharge se trouve assez loin. Vous pouvez aussi oublier l’habitude de recharger votre voiture le long des autoroutes : osez le détour, de belles stations de recharge se trouvent à un jet de pierre de la sortie. Cela vous fera non seulement visiter, mais aussi économiser. La plupart du temps, vous payez 0,20 € par kWh de moins dans ces endroits un peu plus éloignés. Avec le péage évité, nous avons économisé environ 120 €. Autant consacrer ce montant à l’après-ski. »