Les vacances en EV de Filip
« Nous avions déjà fait quelques petits week-ends en Belgique avec notre voiture électrique, mais cette fois-ci, nous passions la frontière pour la première fois », raconte Filip avec enthousiasme.
Nos préparatifs ont été pour le moins sommaires. J’ai installé quelques applications sur mon smartphone, au cas où je ne trouverais pas de borne ou je rencontrerais un problème de paiement. Mais autrement, nous avons surtout croisé les doigts et entamé notre périple.
La destination finale ? Quelque 1 500 kilomètres plus loin, vers le nord de l’Espagne. J’ai un collègue qui varie les plaisirs : une fois avec l’électrique, une fois avec la diesel. De notre côté, nous avons deux enfants de 4 et 6 ans, ce qui rend le changement de voiture un peu compliqué. De plus, la présence de nos petits passagers nous force à faire une pause toutes les deux heures pour vider la vessie, manger un en-cas ou étirer les jambes.
Avant, avec une voiture à essence, ce genre d’arrêts relevait davantage de la corvée : j’aurais facilement pu rouler encore un petit temps. Aujourd’hui, nous lions l’utile à l’agréable et ces pauses font partie intégrante des vacances. Il s’agit d’un ajustement mineur, mais cela nous permet de partir l’esprit tranquille.
Nous avons toujours trouvé des bornes, à part une seule fois où elles étaient toutes occupées. Heureusement, des bornes étaient disponibles à l’arrêt d’après. En France, l’infrastructure ne nous a jamais déçus, et en Espagne, les bornes de recharge étaient un peu moins bien réparties. On s’y fait rapidement, et il suffit de recharger 30 à 40 % plutôt que 20 %. Sur place, nous n’avons vraiment dû chercher qu’une fois pour trouver une borne. Certes, il s’agissait du seul point de charge non supporté par notre carte de recharge DATS 24, mais l’application du gestionnaire des bornes nous a rapidement sortis d’affaire.
J’étais conscient que la recharge n’allait pas être aussi pratique en Espagne, mais grâce à l’infrastructure présente dans notre camping, notre séjour s’est également bien déroulé. Nous y avons rencontré des Néerlandais qui se rendaient un peu plus loin dans les terres, ce qui nous a semblé un peu trop ambitieux.
Notre voiture n’étant pas équipée de rails, nous ne pouvions pas utiliser de coffre de toit. Un ami m’a conseillé d’envisager un coffre d’attelage, à fixer sur l’attache-remorque. Cela m’a semblé être un bon investissement, sans impact ou presque sur notre autonomie. Ce genre de coffre permet d’ailleurs de passer facilement par les portes de télépéage, qui sont souvent plus basses.
Nous avons coupé le voyage en trois étapes. Les 420 km d’autonomie annoncés sur papier se sont traduits par 390 km en réalité. Pour atteindre ce chiffre, nous avons optimisé notre consommation : nous roulions à 100 km/h au lieu de 120-130. Une différence négligeable en matière de temps, mais importante pour obtenir une autonomie maximale. Pour le reste, la carte de recharge DATS 24 fonctionnait quasiment partout. Les bornes de recharge, les chaînes d’hôtel, et même le parking de Disneyland sur le chemin du retour.
Pour nos prochaines vacances, nous avons choisi des pays au réseau un peu plus développé que l’Espagne : la France et l’Italie. Nous pourrons vraiment nous y rendre en toute sérénité. Il nous suffira de faire les valises, de démarrer et de nous arrêter où nous le voulons.
Envie de partir l’esprit tranquille avec une voiture électrique ? C’est possible avec la carte de recharge DATS 24. Rechargez à plus de 200 000 points de charge en Europe.
Aux néophytes des vacances en voiture électrique, je conseille de considérer les pauses comme un point positif : étirez-vous, faites un tour dehors. Dans les pays équipés d’un bon réseau, comme la Belgique, la France ou l’Allemagne, ne vous tracassez pas avec de nombreux préparatifs. Et surtout, ne vous précipitez pas : l’autonomie d’une voiture électrique moyenne est amplement suffisante. Abandonnez l’idée de rouler 1 000 km d’une traite, ce qui serait dans tous les cas déconseillé.