Les vacances en VE de Katrien
« Pour nous, il s’agissait des premières vacances en voiture électrique. Nous partons presque toujours vers les montagnes, surtout les Alpes ou les Dolomites, donc nous connaissons bien le trajet », témoigne Katrien. Elle et son compagnon ont pris la route de l’Autriche pour des vacances actives à vélo.
Transition
Je roule 100 % à l’électrique depuis le mois de juin. Avant cela, je me déplaçais en voiture au diesel. Pour les déplacements entre la maison et le travail, mais aussi pour les trajets quotidiens, le changement me convient parfaitement. En plus de l’aspect environnemental, le moteur silencieux constitue un bel atout. Nous avons aussi deux chiens, et c’est rassurant de pouvoir configurer la climatisation lorsqu’ils restent seuls un moment dans la voiture.
J’avais imaginé que le voyage se passerait plus ou moins de la même manière qu’avec notre voiture au diesel. Nous prenons de toute façon davantage de pauses afin de rester plus alertes sur la route, et le fait de devoir recharger la voiture toutes les 2 heures ne devait donc pas changer la donne. Et pourtant, notre voyage en Autriche a quand même constitué un petit rappel à la réalité. La recharge n’a en soi pas posé de problème, j’aime comparer cela à un ballon de baudruche qu’il faut gonfler : le début se fait très rapidement, puis cela se stabilise. C’était similaire avec notre batterie. Le passage de 10 à 60 % se fait en un clin d’œil, puis la recharge se fait plus progressive.
Pour ne pas perdre trop de temps à la borne, on cherche donc systématiquement à descendre jusqu’aux 10 %, ce qui s’accompagne toutefois d’un sentiment un peu oppressant, particulièrement lorsqu’on passe sous la barre des 50 km d’autonomie. Et au-delà de la conduite, des travaux et des déviations, la température et le vent (de face) ont également un impact sur l’autonomie. En fin de compte, pour notre trajet de 800 km, nous avons consacré environ trois heures à la recherche, l’attente et la recharge.
Trouver une borne de recharge ne relevait pas du défi en soi, il nous suffisait de suivre notre GPS. Mais nous avons perdu du temps lorsqu’il a fallu chercher des bornes bien cachées sur un terrain industriel, ou attendre qu’une place se libère. Nous ne pouvions pas non plus directement savoir combien de temps la recharge allait prendre, et sur le trajet du retour au Luxembourg, on nous a demandé une fois quand notre place se libérerait. Une fois notre destination atteinte, en revanche, nous n’avons pas eu un seul problème. Les chargeurs rapides et les hôtels équipés de bornes sont présents en suffisance, bien que nous n’en ayons pas beaucoup fait usage. Pour nous, la voiture sert surtout à faire le trajet vers et depuis notre destination de vacances.
La fin justifie les moyens
Nous avons donc opté pour des vacances actives à vélo, et nous nous sommes surtout déplacés grâce à nos VTT électriques. Ils ne sont pas légers, environ 30 kg chacun. C’est dire si le porte-vélo a eu un impact sur l’autonomie. Des 450 km annoncés, il restait quelque 280 km dans la pratique. Pour les longs trajets, à l’avenir, nous allons simplement éviter de nous tracasser : si nous devons nous arrêter une ou deux fois pour recharger comme pour aller en Moselle, par exemple, nous prendrons à nouveau la voiture électrique. À partir de trois pauses recharge, nous nous en tiendrons provisoirement à notre voiture au diesel. Il est plus agréable de faire le trajet en une fois que de devoir chercher des bornes fonctionnelles et pas trop occupées, ou même de perdre une nuit pour recharger.
Nous avons donc opté pour des vacances actives à vélo, et nous nous sommes surtout déplacés grâce à nos VTT électriques. Ils ne sont pas légers, environ 80 kg chacun. C’est dire si le porte-vélo et le coffre de toit ont eu un impact sur l’autonomie. Des 450 km annoncés, il restait quelque 280 km dans la pratique. Pour les longs trajets, à l’avenir, nous allons simplement éviter de nous tracasser : si nous devons nous arrêter une ou deux fois pour recharger comme pour aller en Moselle, par exemple, nous prendrons à nouveau la voiture électrique. À partir de trois pauses recharge, nous nous en tiendrons provisoirement à notre voiture au diesel. Il est plus agréable de faire le trajet en une fois que de devoir chercher des bornes fonctionnelles et pas trop occupées, ou même de perdre une nuit pour recharger.
Vous partez aussi bientôt (pour la première fois) en électrique ? Grâce à la carte de recharge et au localisateur de bornes DATS 24, vous rechargez à plus de 200 000 points de charge en Europe.
Mon conseil pour les nouveaux conducteurs en électrique ? Préparez-vous à l’avance, ne partez pas du principe que tout se passera comme prévu et prévoyez du temps en plus. Si, comme moi, vous pouvez dormir presque n’importe où, une microsieste est envisageable pendant la recharge. Si ce n’est pas votre fort, il peut être judicieux de diviser votre trajet en réservant une nuit sur le chemin.